• Bonjour, Les jours se suivent et se ressemblent, surtout quand on n'a pas de nouvelles de sa famille !

     

    Comment en vouloir à des malades, car certaines personnes odieuses sont malades, il nous faut bien l'admettre ; tous les fous ne sont pas internés ! De toute façon mon fils, psychotique, loin d'être suivi et soigné eut une psychiatre plus détraquée que lui ! Elle l'assommait  de médicaments. Lorsqu'il désirait lui confier ses véritables problèmes, d'ordre sexuels, elle lui répondait qu'elle ne "s'occupait pas de ces choses là !". Il faut l'entendre pour le croire ! . Il eut fallu qu'elle l'adresse à un homme, si elle était gênée, ce qui se conçoit difficilement.

     

    Quant à nous nous faisions confiance à cette soignante : nous avions tort. Nous devons, nous, parents, demander des explications sur les présumés tenants et aboutissants d'un mal être, quel qu'il soit. Maintenant je m'en veux et j'ai du remords ; quant à mon mari quand il l'a trouvé mort, suicidé, pendu, il eut un tel choc qu'il ne s'en est pas remis et que peu après il contracta une leucémie ;

     

    Notre fils est mort en 2009 et mon mari en 2011, d'autant plus atteint qu'il n'avait pas compris à quel point Stéphane, notre garçon, était camisolé par les médicaments, lui, si charmant, lucide, plein d'humour malgré son terrible fardeau.

     

    Précédemment, il s'était rendu dans une unité de soins où j'étais allée lui rendre visite, naturellement. Il s'agissait de malades sévèrement atteints ; on fermait les portes après chaque entrée et chaque sortie d'un membre de leur famille. Nous montions dans sa chambre pour discuter plus à l'aise.

     

    En entendant, un "boum ! boum !" fort mais sourd, je lui ai demandé de quoi il s'agissait. Il m'a répondu calmement "ce sont ceux d'entre nous qui aimeraient en finir et ne le peuvent pas car les murs sont capitonnés !". Quelle abomination !  Entendre ceci et se dire "Ce sera peut-être moi, demain !".

     

    Nous sommes dans une société pourrie, où l'on rend malades les êtres sensibles, doux, (comme cette petite jeune fille, vous en souvenez-vous ? harcelée par des camarades, fort différents d'elle, apparemment, qui s'est rendue chez sa grand mère pour se défenestrer et mourir) et où des personnages abjects et pervers font autant de mal qu'ils en ont envie sans que nul ne bouge !

     

    Heureusement que je sais que cette vie n'est qu'un passage obligé. Les civilisations se suivent et disparaissent car elles ne méritent pas d'évoluer  puisque la direction qu'elles prennent les mène tout droit à une impasse.. Comme nous en ce moment. Peut-être effaceront nous ce qu'il y a de meilleur sur cette planète, la rendrons-nous inhabitable pour longtemps, deviens-nous tous fous, dégénérés, mal formés comme ces monstres nés après Tchernobyl, contaminés par une intense radioactivité, mais nos galaxies comportent combien de planètes où les meilleurs d'entre nous pourront vivre heureux... ou pas... c'est une question de réflexion et de choix.

     

    La vie ne s'arrête jamais. Nous pouvons toujours revenir sur nos pas pour prendre le chemin adéquat, celui d'amour et de survie.

     

    Je voudrais m'adresser à tous les désespérés de ce monde. Il y aura toujours pour eux une bonne porte de sortie, ; cependant combien de temps mettront les personnes vénales et foncièrement mauvaises pour trouver leur voie ? Assez longtemps pour nous inspirer, malgré tout, de la compassion. L'enfer n'existe que parce que nous le portons en nous. Qu'il soit éternel, je ne le pense pas ; Dieu auquel je crois ne permettrait pas le contraire de l'Amour qu'il représente, en fin de compte....Que certaines vies doivent être longues, si longues à endurer !

     

     


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